KAN Y CANTE
(musiques bretonnes et espagnoles)

 

kanycante

 

KAN Y CANTE est né de l’envie de Yann Fuentes dit « Juanito Fuentes » de faire se rencontrer les musiques de sa double culture, flamenca et bretonne. Son patronyme à lui seul justifie un tel désir !

C’est donc entouré d’un complice de longue date, Franck Fagon aux clarinettes et saxophones, de la chanteuse Nolùen Le Buhé et de la joueuse de laùd Hélène Brunet qu’il met son projet à exécution. Le fruit de leur rencontre est un spectacle riche en rythmes et en émotions où la gavotte et l’hanter dro croisent la rumba flamenca, la buleria ou encore le tango, où palmas et falsetas peuvent s’inviter dans une gwerz.

 

Avec :
Yann « Juanito » Fuentes Nuñez : chant espagnol, guitare, percussions
Nolùen Le Buhé : chant breton
Hélène Brunet : laùd
Jérôme Kerihuel : percussions
Franck Fagon : clarinette, clarinette basse, saxophones

 

YANN « JUANITO » FUENTES NUÑEZ

Guitariste et chanteur, Yann Fuenstes baigne dans les musiques espagnoles depuis l’enfance. Il débute à l’âge de 11 ans dans Amistad, formation dirigée par son père. A partir de 20 ans, il dispense des cours de flamenco au Centre Espagnol de Brest. Il continue a monter sur scène avec divers groupes : Mambo Step Orchestra ( salsa ), des remplacements dans Delgado, notamment au Festival du Bout du Monde.

Il séjourne quelques temps en Espagne où il parfait sa connaissance du flamenco à l’école renommée de Madrid, « Amor de Dios « . Suite à cette immersion, il revient à Brest et constitue plusieurs formations de musiques espagnoles ou cubaines.

Son énergie et son besoin de partage l’amène régulièrement à s’engager dans de nouveaux projets; c’est donc avec Nolùen Le Buhé, Hélène Brunet et Franck Fagon qu’il se lance un nouveau défi, allier musiques traditionnelles bretonnes et flamenca.

Pour en savoir plus, c’est par ici.

 

NOLÙEN LE BUHE

Nolùen Le Buhé est née dans une famille où langue bretonne et chant traditionnel sont le quotidien, dans le milieu rural des années 70 c’est simplement une évidence. Et même si on ne s’adresse déjà plus aux enfants dans cette langue, certains, comme Nolùen, entendent et impriment. L’époque offre aussi de tribune multiples et régulières au chant et à la musique bretonne à écouter ou à danser grâce au  renouveau des pratiques traditionnelles.

De la table familiale aux pardons, en passant par les fest-noz où va sonner son père, jusqu’aux nombreux festivals que compte cette région, Nolùen se forme une oreille et un bagage musical qui font d’elle aujourd’hui l’une des chanteuse phare de la tradition musicale en Bretagne.

La présence de sa voix et la richesse du style spécifiquement vannetais acquis auprès de ses proches lui valent très tôt la reconnaissance de ses pairs : elle est encore lycéenne quand elle remporte le Kan ar Bobl en 1989 et 1990, et depuis l’âge de 16 ans son parcours la mène des plateaux de fest-noz au Théâtre de la ville de Paris, des chapelles au festival de Vieilles Charrues.

Passionnée également par la musique vocale du Centre-Bretagne, elle apprend puis pratique le Kan ha Diskan avec des grands noms du genre : Manu Kerjean, Erik Marchand, Marcel Guilloux mais aussi avec beaucoup d’autres chanteurs à la notoriété plus locale tels Catherine Duro, Edouard Harzic, Bastien Guern, Jean Hourman… et a depuis 25 ans comme « commère » Annie Ebrel.

Sa profonde connaissance des chants et sa maîtrise de plusieurs styles traditionnels très différents font d’elle un cas à part chez les chanteurs, à la fois référence, pédagogue et interprète très demandée. Qu’elle chante a cappella ou accompagnée, la démarche de Nolùen vise toujours à partager le goût, le plaisir et les infinies nuances d’un répertoire qu’elle connait intimement avec, outre ses richesses musicales, ses trésors humains d’histoires, d’anecdotes, d’interprète, de souvenirs.

Retrouver beaucoup d’autres infos sur son site.

 

HÉLÈNE BRUNET

Portée par l’effervescente scène bretonne des années 90, c’est avec la flûtiste Emily Hawkes et le Guernettes qu’elle tourne à cette époque en Bretagne et à l’étranger.

Son laùd, luth à 12 cordes qu’elle trouve en Espagne suite à ses aventures flamencas lui apporte un son différent de celui de sa guitare acoustique. Elle adapte l’instrument et son jeu, chaleureux, incisif, aujourd’hui reconnu et apprécié.

Elle aime les musiques du monde : suédoises avec le groupe Glögg, irlandaises et américaines avec Nicolas Hayes ( nombreux cabarets, tournée australienne 2013…), bretonnes avec David Pasquet ( ex Ar Re Yaouank ) et Yann-Fañch Perroches ( Ex Skolvañ )… Elle rejoint un temps l’accordéoniste du Morvan Christian Maës avec « Les Orientales » et le groupe irlandais Broken Pledge… Passionnée par le son, elle joue aussi électrique, forgeant son jeu à l’écoute des mouvements jazz-fusion et rock. La compagnie équestre du Cheval Rouge l’invite à composer et jouer pour leur spectacle « LIAMM ». La MAO et les programmations viennent désormais enrichir sa palette sonore.
Beaucoup de rencontres ont nourri et affiné son jeu : Jean-Félix Lalanne pour « Autour de la Guitare », Soig Sibéril ou Titi Robin l’encouragent, le chanteur Erik Marchand au sein de la Kreiz Breizh Akademi II, l’accordéoniste irlandais Mairtin O’Connor, le guitariste James Mc Gaw ( Magma ), le batteur Daniel Jeand’heur ( one Shot ), la harpiste écossaise Mary Mc Master ( Sileas), la chanteuse bretonne Nolùen Le Buhé, le oudiste Meddhi Addab…
On peut l’écouter aujourd’hui avec Tan De’i ( musique bretonne, création festival Yaouank 2012), Elephant Tôk ( projet rock mené par Daniel Jean’heur ), le quartet pop-rock Faustine et Nicolas Hayes en dui folk acoustique.

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